La fin du voyage approche; il ne reste que cinq jours de vélo et une journée de transport en autobus pour éviter la circulation dense de la ville la plus peuplée de l’Afrique de l’Ouest francophone. Après 9 semaines de vie nomade, la fatigue se fait sentir et le goût de retrouver le confort de mon chez-moi se fait de plus en plus pressant. La chaleur amplifiée par le taux d’humidité approchant le 100 % devient difficile à supporter. J’ai perdu la motivation de rouler; je suis plus souvent à bord du camion. Je veux juste me rendre à la fin sans être malade et sans avoir d’accident.
Notre premier campement de cette section est sur le bord d’une rivière avec un beau rapide près d’un vieux pont; très bel endroit pour se baigner.
Ce fut l’occasion de voir de beaux insectes; une petite et une grosse mante religieuse ainsi qu’une libellule colorée.
Quelques scènes de la vie quotidienne aperçues sur le bord de la route.
Au campement suivant, ce sont les lézards qui proliféraient. J’ai été fasciné par les couleurs de ce lézard avec sa tête orange et sa queue en dégradé de trois couleurs.
Un autre lézard moins spectaculaire mais intéressant avec ses picots verts.
Abidjan vue de loin.
On est de nouveau près de la mer avec ses villages de pêcheurs.
Le voyage se termine avec une photo prise devant le Fort Saint-Georges d’Elmina construit par les Portugais en 1482.
Je suis de retour au Québec depuis le 24 décembre bien content de retrouver ma vie normale et avec le sentiment d’avoir fait un voyage hors de l’ordinaire d’où je reviens riche de souvenirs inoubliables et de nouveaux amis pour la vie.